Tout comme les deux tribus et demie furent rapidement installées à l’est du Jourdain, le soutien de l’Éternel à Israël en 1967, marque la fin de l’installation de son peuple, comme base de référence pour les nations chrétiennes, qui sont appelées depuis lors à produire une gestion par amour et non plus par domination, sans pour autant s’éloigner des valeurs divines. C’est aussi en cela que nous retrouvons cette vague du « peace and love » qui déferla sur le monde en 1967 et 1968, et marqua alors ce changement de mode de fonctionnement, mais aussi une dégradation du respect des valeurs divines dans nos sociétés occidentales, au même titre qu’il en fut à Aï après Jéricho, à cause du non respect de l’interdit de l’Éternel.
C’est aussi pourquoi depuis plusieurs décennies nous sommes entrés dans un libéralisme effréné, né à cette période de l’idéologie du « Peace and love », au travers de laquelle la drogue et bien d’autres hérésies charnelles contribuèrent à la perte des limites parentales dans les nouvelles générations. Cette sincérité du « Peace and love » conduisit à l’interdit de réprimer les désirs des enfants, pour qu’ils puissent s’exprimer, duquel émergea un système dominant. L’excès d’apprentissage, fait au détriment de l’éducation et de l’autorité parentale, sur la logique encore charnelle des enfants, les conduisit à des présomptions utopiques, issues de l’impact des jeux vidéo et toute la virtualité chimérique, dont ils tirent maintenant leur bien et leur gloire, mais aussi l’irrespect sociétal et celui de la parole de Dieu. Une volonté d’insoumission à toute forme de règles, ou d’institutions représentant celles-
De même qu’il en fut à Jéricho et qu’il en est du mari dans le couple, lorsque ses barrières s’ouvrent et que tombent ses anciens « coefficients correcteurs », tout parut alors facile au monde d’alors, sauf que l’accomplissement n’étant pas selon la parole de Dieu, le réveil est aujourd’hui difficile, face aux montées du complotisme, mais aussi des intégrismes en tous genres.
Notre Canaan d’aujourd’hui, ne peut se trouver que sur la base du Canaan ancien et non sur toute autre valeur utopique de l’amour humain égocentrique et c’est aussi pourquoi la spiritualité de la femme et de l’église, placée sur les valeurs d’Israël est indispensable, car toute dispensation divine n’est pas donnée pour supprimer les anciennes bases, mais pour permettre leur réel accomplissement. Elles n’apportent pas le mode de fonctionnement à suivre, comme il en eut été avant 1968, mais le résultat à obtenir par amour, sans s’éloigner des préceptes divins.
Nous sommes aujourd’hui entrés dans la conquête de leur Canaan par les nations chrétiennes, ce qui correspond à une gestion par amour, complémentaires à Israël et si ce comportement du « Peace and Love », n’était pas plus juste qu’Acan à Jéricho, ce sont les mauvais résultats de ces idéologies qui doivent nous conduire à recentrer cet amour sur les valeurs divines en Jésus-
Si nous sommes aujourd’hui dans le creux de la vague, ce n’est pas la faute des générations en question, puisqu’il s’agit des temps marqués par Dieu depuis des millénaires, mais cela ne retire en rien à la responsabilité individuelle et collective de vouloir sortir de cette ornière. Tout comme après le passage du Jourdain et la défaite de Aï en Josué 7-
Ce sont ces fausses vérités qui génèrent une grande part de nos désaccords sociétaux, qui doivent en cela être regardés comme le sont les inévitables querelles du couple, liés à cette situation particulière de l’entrée en Canaan. C’est pourquoi nous devons vouloir produire absolument tout ce qui est en notre pouvoir, pour revenir des erreurs engendrées par notre société, sans pour autant accepter de retourner à l’interdit autoritaire, pour atteindre un résultat immédiat, depuis un système dominant et répressif.
C’est seulement dans la persévérance de toute nation chrétienne, dans la recherche de la volonté divine en Jésus-
Nous sommes dans les temps dans lesquels ce ne sont plus seulement aux parts que nous avons appelés XY à entrer en Canaan, mais également aux parts XX, laissées jusqu’alors en tant que gardiennes des valeurs divines accomplies par Jésus sur les valeurs du Canaan d’hier, donc sans la condamnation du pécheur, mais du péché.
Il en va de l’église dans la société comme de la femme et du mari dans le couple, car durant le temps nécessaire au mari pour entrer dans le renouvellement de l’esprit, jusqu’à la dimension qui convient à l’Éternel, l’appel divin ayant été jusqu’alors différent dans l’homme et la femme, les appréhensions d’aller l’un vers l’autre devront disparaitre. Elles devront faire place à une nouvelle confiance réciproque de la bonne volonté de l’autre à avancer vers la volonté divine et rester unis contre vents et marées. Les traces laissées sur « l’épouse », dans son combat contre les confusions et les tâtonnements du mari, devront donc disparaitre, tout comme les frustrations et brimades de ce « mari », envers ce qu’il avait déjà mis en pratique dans le renouvellement divin et que l’épouse refusait encore.
Pour opérer ce changement de responsabilité, Jésus attend donc que l’épouse aspire pleinement à devoir dire « oui » à Dieu à son propre changement de mode de fonctionnement, mais aussi que le mari soit prêt à sacrifier sa nouvelle liberté acquise divinement, au même titre que Jésus ne revendiqua pas un dû, mais accepta la mort à la Croix.
Ce n’est qu’au jour où l’un et l’autre seront entrés dans cet accomplissement l’un envers l’autre, sans être apporté par la tolérance du péché ou la domination de ses désirs pour le mari, mais par l’Amour divin reçu de Jésus dans les cieux, que Dieu pourra ouvrir les portes au changement de mode de fonctionnement de l’épouse. Ne pas aspirer à ce changement de mode de fonctionnement pour la femme et l’église, dans sa complémentarité envers la société, serait identique à préférer l’Église de Christ à l’Épouse de Christ. Ce serait alors ne pas aspirer à recevoir le système émotionnel de nature divine, dont Jésus veut pourvoir chacun, pour ne plus avoir à couvrir les programmations anciennes, de façon à ce que chacun soit directement agréable à Dieu.
Le point de référence de l’épouse et l’église étant lui-
Si donc la conquête du Canaan de « l’homme » est longue et pleine d’embuches, il en est de l’opposer pour la femme et l’église, qui n’a plus qu’à entrer dans la moisson préparée d’avance pour elle par son complément, mais à laquelle elle ne pouvait jusqu’alors qu’espérer, sans y croire réellement, tant que Dieu ne lui avait pas ouvert la porte. Nous retrouvons en elles le comportement du mari face au péché, dont il ne pouvait pleinement se repentir, mais simplement bien vouloir croire, dans l’attente de sa victoire.
Le piège de la femme et de l’église se place aujourd’hui dans le fait de se croire déjà arrivées, non pas par présomption humaine, mais au contraire à cause de l’appel de Dieu dans lequel elles se trouvent depuis des millénaires, sans en avoir réellement compris l’aboutissant en rapport à l’Amour divin, qu’elles ne croient pouvoir découvrir qu’après avoir été enlevées auprès de Christ dans les cieux. Tant qu’elles se refusent de bien vouloir croire à la capacité de Christ de les rendre semblables à Lui déjà sur cette terre, elles luttent en réalité contre leur complément, comme leur complément luttait contre elles, dans leurs propres remises en cause vers la parole de Dieu.
Non seulement chacun croit sincèrement posséder cet Amour divin au travers des coefficients en question, mais la femme et l’église se trouve d’autant plus renforcées sur cette perception, que leur amour égocentrique inclus beaucoup plus globalement l’amour pour leur descendance, que celui de leur complément XY. Si cette particularité donne à leur amour une apparence plus proche de l’Amour divin, il ne s’agit pourtant là que d’une légère extension à l’amour égocentrique, dont la contrepartie du plus grand protectionnisme peut conduire au meurtre par autoprotection. C’est aussi pourquoi l’intégrité du Saint-
Les craintes de la femme peuvent ainsi la conduire à lutter contre son propre couple, au même titre que « l’église » lutte contre « l’Église », écrite cette fois avec un « E » majuscule. Comme nous l’avons déjà évoqué, celle-
C’est cet Amour divin qui deviendra la base de l’Église de Philadelphie, selon Apocalypse 3, que ce soit pour l’homme et la femme ou l’église et la société. C’est pourquoi le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan dans Apocalypse 12, n’aura pas autorité pour se retourner contre elle, puisque l’un et l’autre de ceux qui la constitueront, auront reçu la couronne déjà sur cette terre. Satan se retournera alors contre ceux qui ne seront que pardonnés de leurs péchés en Jésus-
C’est aussi pourquoi la séparation entre l’église et l’état, est fondamentale pour obtenir le bon résultat, car si l’église et la société doivent rester unies comme l’est le couple, pour pouvoir fonctionner différemment sur une même base de valeurs, chacun doit garder son identité, sans s’écarter de ce que Dieu veut instaurer dans sa Sainteté, au travers de l’un et de l’autre, sans conduire à la dictature ou à l’intégrisme.
C’est parce que notre égocentrisme nous voile le réel objectif de Dieu pour chacun de nous, que nous nous combattons plutôt que de remercier Dieu de nos complémentarités. Que ce soit dans le couple, ou au sein de nos sociétés occidentales, autant l’église que la femme, ne doivent perdre leur identité génétique, autant l’une et l’autre sont appelées à devoir un jour fonctionner de la même manière que leur complément, depuis un système émotionnel également écrit dans l’Amour divin, pour gérer convenablement leur propre conscience. En Jésus-
La théorie du genre n’est donc pas la solution pour faire évoluer de bonne façon notre conscience collective, mais celui qui se battrait contre, en voulant revenir à un mode par domination de son système émotionnel, se battrait également contre Dieu et Jésus ne pourrait le soutenir pleinement dans ses justes combats, menés de mauvaise façon. Jésus nous appelle aujourd’hui à obtenir ce résultat dans l’Amour divin de notre terre sainte et non que nous retournions à l’est du Jourdain ou dans le « Peace and Love ». Chacun pourra alors en rendre gloire à Dieu, car la persévérance de chacun participera alors à la reconstruction du Temple, non pas celui de pierres, mais celui du Saint-
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